Si jamais vous êtes invités au défilé d'une jeune femme qui a créé des robes pour le film Black Swan, le mieux c'est d'y aller. Après si vous avez un empêchement imprévisible, (la vie est un film à géometrie variable), vous laissez le carton d'invitation dans l'entrée, et résignés vous attendez impatiemment le récit d'Anne votre envoyée spéciale.
C'est comme ça que je n'ai pas pu me rendre au défilé de Caroline Seikaly (une créatrice qui fait un carton aux Etats-Unis et qui a décidé de faire son second défilé parisien cette saison. J'espère que Paris lui fera bon accueil).
C'est un travail aérien, tout en légèreté, en mousseline et en transparences que j'avais déjà pu apprécier en showroom. (En vrai j'ai failli manger les robes tellement j'aimais les matières, mais ça il ne faut pas le dire).
Et Anne m'avait pris de superbes photos de détails et de dentelles pour que je puisse les traduire en peinture. Après en bonne artiste qui se respecte, complètement imprévisible, de détails vus en macro, je suis passée à une peinture de mini-silhouettes virevoltantes, comme sur la scène de l'Opéra Garnier.
Je ne sais pas si vous voyez, mais sur cette silhouette de la collection précédente par exemple, les dentelles sont une pure merveille, et j'attend maintenant de les voir en vrai.
Il y a fort à parier que vous entendrez à nouveau parler de cette styliste qui a tout pour elle, qui habille Madonna (cf, la robe ci-dessous) et a longtemps travaillé auprès de Lagerfeld et Christian Lacroix.
Avec, en supplément post-publication, de belles photos d'Anne. C'est comme si vous y étiez.
Yours!
Eudoxie